Mon personnage
Salut moi c'est Chaz T. Lincoln. J'ai 25 ans. Je suis célibataire Je suis à Mystic Creek depuis que j'ai deux ans.. On me dit souvent que je ressemble à Jamie Dornan. Ah et une dernière chose: j'aimerai faire partie du groupe I believe in ghosts.

Caractère
Je suis quelqu'un de plutôt réservé. Pas par timidité mais tout simplement parce que j'ai du mal à aller vers les gens, je n'en ressens pas toujours le besoin. Je suis plutôt solitaire et j'ai du mal à me laisser aller et m'attacher. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je suis désagréable. Malgré le fait que je puisse paraître un peu renfrogné je suis très amical. Je me suis fabriqué une carapace depuis des années et elle a beaucoup de mal à tomber, je ne laisse pas apparaître mes sentiments facilement. J'ai une relation très complexe avec les femmes, j'ai besoin de sécurité, j'ai besoin d'être en quelque sorte materné par elles. Mais en réalité, même si je peux rester quelques temps dans une relation, cela fait si longtemps que j'ai décidé de bloquer mes sentiments que j'ai l'impression de ne rien ressentir. Je ressens constamment un manque au fond de moi, un manque que je ne parviens pas à combler...

Histoire
J'ai vingt-cinq ans. Mes parents se sont installés à Mystic Creek quand j'avais deux ans. Venant de New York, ils souhaitaient une petite ville, beaucoup plus calme et sans histoire pour m'y élever. Mais ils ne savaient pas où ils mettaient les pieds...
Une grande partie de mon enfance s'est déroulée sans accroc particulier, j'avais des amis, j'étais choyé par mes parents, avais des bonnes notes à l'école... jusqu'à ce jour...
Ce 31 octobre, je m'en rappellerais toujours. Comme tout enfant de sept ans qui se respecte, j'étais parti à la chasse aux bonbons avec des amis. On sonnait à chaque porte criant le célèbre "Trick or Treat". On se faisait féliciter pour nos costumes ; j'étais particulièrement fière d'être habillé en Batman, je me sentais un vrai justicier masqué ; et on nous couvrait de bonbons. En rentrant, je vis des lueurs bleues et rouges devant chez moi. En m'approchant, je me rendis compte qu'il s'agissait de véhicules de police et d'une ambulance. Je ne compris pas sur le coup. Cela s'agitait dans tous les sens. Pourquoi y avait-il tant de monde à la maison ? Je me faufilai à l'intérieur sans qu'on me voit, de toute manière on ne faisait pas attention à moi. Il fallait que je sache ce qu'il se passait ! Arrivé au seuil de l'entrée du salon, je me figeai net. Elle était allongée là, par terre.

-Maman. soufflais je.

Des flashs crépitaient, on la prenait dans tous les sens sans jamais la toucher, elle ne bougeait pas. Des hommes équipés de gants blancs étaient penchés au dessus d'elle.
Je m'approchai, des larmes embuant déjà mes yeux.

- Maman ! hurlais je cette fois.

Les hommes relevèrent enfin la tête, ils se tournèrent vers moi.

- Qu'on fasse sortir le gosse.

Un type m'attrapa pour me faire reculer, je me débattais autant que je pouvais, je voulais rester avec elle, je ne pouvais pas la laisser... Mais bien vite je fus dehors. On me fit monter dans l'ambulance. Mon père y était déjà installé, l'air hagard, le regard vide. Je me plaçai face à lui, mais il ne me voyait pas. Je sentais qu'il avait encore plus besoin de moi que je n'avais besoin de lui. Je me devais de le rassurer, même si les larmes coulaient encore le long de mes joues.

- Je retrouverai qui lui a fait ça, je te le promet. Il paiera.

C'était toujours comme ça, non ? C'était le but des super héros ? Rendre justice, faire payer les méchants.
Mais mon père ne semblait pas m'entendre.
Je répétai une seconde fois ma phrase, en le regardant droit dans les yeux, tachant le mieux que je pouvais de retenir mes larmes. Il me sembla voir passer un éclat dans son regard. Il m'ébouriffa les cheveux avant de me serrer dans ses bras.

Après ça, rien n'a été pareil, mon père a tenté de tenir le coup, d'essayer de m'élever mais plus les années passaient plus il semblait absent et plus c'était à moi de m'occuper de lui. J'avais décidé d'être fort, j'espérais au fond que si je ne craquais pas, tout se passerait bien pour lui. Il parlait de moins en moins, il ne travaillait plus, ne dormait plus, c'est à peine s'il se nourrissait. Je devais m'en occuper comme d'un enfant. Jusqu'à mes quinze ans où il se fit interner. Je ne sais même pas s'il s'était rendu compte de la situation, mais ça me faisait mal au coeur.

Toutes mes journées étaient occupées depuis le décès de ma mère à aller à l'école puis au lycée et à rentrer pour m'occuper de mon père et de la maison. J'avais grandi trop vite, je n'avais pas le temps de m'amuser avec les jeunes de mon âge.
Quand mon père fut interné, il s'engagea de longues procédures pour savoir ce qu'il adviendrait de moi. Est ce que j'irais chez ma grand mère, mon oncle ? Mais je réussi à persuader le juge que j'étais en mesure de m'occuper tout seul de moi même, on me laissa tranquille.
Je rendais visite à mon père, souvent, je changeais les fleurs de son vase et discutais de tout et de rien, même s'il ne me répondait jamais... Maintenant encore je le fais, il ne se passe pas une semaine sans que je passe le voir et que j'aille sur la tombe de ma mère. Je n'ai pas oublié cette histoire, comme je n'ai pas oublié ma promesse. Je suis entré dans la police quand j'ai pu. C'était le meilleur moyen pour moi de me rapprocher de l'affaire des meurtres d'Halloween. Je suis sans doute la personne dans la police la plus impliquée dans l'affaire, même si personne ne le sait. Cela m'obsède. J'ai passé des journées et des nuits entières à éplucher tous les dossiers. Mais cela tourne en rond, on ne sait rien... Il faut que je retrouve la personne ou la chose qui a fait ça... Pour tous ceux dont la famille a été détruite et pour moi même, j'en avais besoin.

Pseudo: pepete55. Âge: 17 ans. 3 mots qui te décrivent le mieux: Imaginatrice, ouverte d'esprit, folle.. Tu nous viens d'où? Lorraine. Pourquoi tu t'es inscrit(e) sur le fofo? Parce que j'adore les fows de Marie et Kiki. Code du règlement: Validé par Juuune. Un dernier mot? Great ! .